Comment arrêter de porter des soutien-gorges ?
ON LE SAIT DEPUIS QUELQUES ANNÉES : PORTER DES SOUTIEN-GORGES EST NÉFASTE POUR LA SANTÉ, en particulier pour les seins. Malheureusement, en plus de cela, le port du soutien-gorge génère une dépendance et il n'est pas évident pour toutes les femmes de s'en défaire... Comment peut-on arrêter d'en porter alors ? C'est long ? Quels sont les bons conseils à suivre ? Je vous propose un guide pratique qui répondra à bon nombre de questions que vous vous posez 😉
Une nouvelle vie seins libres !
Si vous ne supportez plus les soutien-gorges, si l'idée de vous en passer fait tout doucement son chemin, ou juste que vous souhaitez tenter une nouvelle expérience originale et libératrice... et bien j'ai une très bonne nouvelle : vous êtes au bon endroit. Lisez la suite !
Ici, on va parler très concrètement de la transition vers le nobra, comment on fait pour se défaire enfin de cette saleté chose affreuse qui empêche de respirer, dans tous les sens du terme. Cet accessoire contre-nature empoisonne la vie des femmes depuis trop longtemps déjà, il est temps pour vous de vous en séparer avec bonheur et pour toujours...
Attention, je suis sur le point de vous présenter ici-même, devant vos yeux ébahis, la toute nouvelle méthode pratique de transition vers le nobra (MPTN), fruit d'un long travail de recherches et de réflexions, proposée par votre futur site favoris (freetheboobies.fr). Cette méthode puissante a déjà été validée par de nombreuses femmes et n'attend plus que vous pour l'essayer... et bien sûr l'améliorer de votre propre expérience ! *
* Votre avis et votre expérience sont fortement les bienvenus dans la page dédiée aux commentaires 😉
À qui est destiné ce guide ?
Ce guide de transition vers les seins libres est destiné au plus large public possible :
- Aux femmes et aux adolescentes qui ressentent les soutien-gorges désagréables à porter et souhaitent s'en passer ou trouver des alternatives
- À celles qui souhaitent vivre une expérience enrichissante et se réaproprier leur corps
- À toutes les femmes qui souhaitent vivre au naturel, sans artifices, avec une attitude minimaliste et écologiquement responsable
- Aux femmes de toutes poitrines : du bonnet A au G et +, de toutes les morphologies. Les objectifs seront propres à chacune !
- Et enfin, ne les oublions surtout pas : AUX HOMMES ! Car ils ne représentent pas moins que l'autre moitié de l'humanité et il me semble important qu'ils soient sensibilisés aux problèmes que rencontrent les femmes avec les soutien-gorges ! Chaque homme qui porte fièrement ses cou**** ne doit pas avoir peur d'aborder la question des soutien-gorges ! Ce n'est pas parce que l'on en porte pas que l'on ne comprend pas la nature du problème...
Précisions avant de commencer...
⚠ VOTRE ATTENTION ⚠
Je ne prétends pas ici, au travers de ce petit guide assez général, répondre à tous les problèmes possibles, ni de prendre en compte tous les cas particuliers qu'il peut exister... Je vous demanderai donc une certaine « tolérance » et de ne pas être trop sévère avec moi 😏
Par ailleurs, même si mon objectif sincère est de fournir les meilleurs conseils et indications raisonnables possibles, vous comprenez bien que je ne pourrai pas être tenu responsable de quoi que ce soit, surtout si vous vous blessiez en faisant (vraiment) n'importe quoi.
Le nobra n'est PAS dangereux, mais il est important toutefois que vous adaptiez la démarche à votre situation personnelle 😇
Concrètement, comment passer seins libres ?
Du calme, n'allons pas trop vite en besogne, sinon je crains que la démarche ne soit vraiment bâclée ! Je vais vous demander toute votre attention durant ce tutoriel, car c'est bien d'un guide d'apprentissage dont il s'agit : ici on se réapproprie son corps 😉 Vous êtes maintenant convaincue du bien fondé de la démarche des seins libres, ou alors vous souhaitez juste essayer, par envie, comme ça, de tester une expérience nouvelle, ou pour n'importe quelle autre raison. Parfait ! Dans tous les cas, vous cherchez à comprendre comment vous passer de ces affreux soutien-gorges privateurs de libertés, afin de gagner en confort, en bien-être, en autonomie, etc... bref, être enfin en accord avec vous-même !
Avant de rentrer dans le comment on fait, il faut comprendre que les seins libres, c'est avant tout une démarche personnelle. Vous en avez entendu parler autours de vous ou discuté avec des amies (et amis), mais l'envie de cette expérience vient de vous, de vos propres motivations. Ne plus porter de soutien-gorge n'est pas une punition, ni une amputation ou quoi que ce soit de négatif... Le nobra, c'est se retirer un accessoire néfaste, décrit comme une camisole ou une cage à seins par certaines femmes, porté par habitude ou sous la "contrainte", afin d'accéder à un niveau de conscience et de bien-être supérieur.
Mais voila, pour y arriver, c'est comme beaucoup de choses : il va falloir bosser un peu et y mettre de sa personne, quitte parfois à ravaler un peu son ego 😚 Oui, pour certaines femmes, l'expérience va être super fastoche, alors que pour d'autres, bien plus compliquée 😲 Mais la facilité, est-ce le plus important ? L'important, c'est bien le résultat... autant que le chemin pour y parvenir ! Durant la transition, la reconnexion à soi-même est profonde, ce n'est pas juste des mots balancés en l'air. Les seins libres vont vous enseigner des choses sur vous-même, ils vont aussi vous apprendre à avoir davantage confiance en vous et à vous aimer telle que vous êtes.
Rappel et réflexions
Un faux besoin
En premier lieu, avant toute chose, il faut déjà que vous preniez pleinement conscience que le soutien-gorge est un faux besoin (voir les autres pages du site pour plus d'explications). Ce point de départ est très important, c'est la base ! Vous découvrirez que se passer de soutien-gorge, ce n'est en fait pas si compliqué... c'est même beaucoup plus facile que vous ne l'imaginez ! Cependant, laisser ses habitudes derrière soi demande souvent un minimum de motivation et de volonté. J'insiste, car la motivation est un point très important, car sans cela, vous n'irez pas loin.
À l'issu d'une première tentative, certaines femmes ne parviennent hélas pas à s'en débarrasser ou trouvent l'expérience trop difficile... mais très souvent, il s'agit tout simplement d'un problème de méthode : en s'y prenant de la mauvaise manière, on casse toute la dynamique ! Il est en effet tentant de vouloir obtenir des résultats rapidement, voire tout de suite, mais c'est rarement très réaliste !
Immédiateté ?
Dans notre société actuelle, il faut tout avoir, tout de suite, et sans trop d'efforts... mais de toute évidence, ce n'est pas tout à fait comme cela que fonctionne la vie... ni la nature !
Réapprenons à prendre le temps...
Sortons donc de cette logique absurde de l'immédiateté, issue tout droit du modèle de pensée formatée de notre société de consommation... Presque tout ce que nous entreprenons dans la vie demande des efforts, non ? Même aussi petits soient-ils ? Super. Alors maintenant, rappelons quelques petites choses utiles...
Le corps s'adapte
Le corps humain est bien fait, il est capable de s'adapter à de nouvelles contraintes (du moment qu'elles respectent sont plan de fonctionnement bien sûr), mais pour cela, il a besoin d' entraînement afin d'évoluer, et cela est possible au travers d'une période d'adaptation. Et bien devinez quoi : les seins en représentent le parfait exemple ! En effet, en situation normale, la poitrine va dès son apparition, s'adapter naturellement aux contraintes de la gravité et des mouvements, qui sont parfaitement normaux et même nécessaires. Sous l'effet de ces stimulations, les moyens de soutien (ligaments de Cooper principalement) vont se développer et se renforcer, afin de permettre aux seins de garder une consistance, au lieu de devenir flasques et tombants. Jusque là, tout va bien. 😏
L'invention du soutien-gorge
Hélas, par ignorance et pour des raisons culturelles, l'humain inventa le soutien-gorge, qui emprisonne la poitrine, ne permet pas son mouvement et de facto empêche son fonctionnement normal... Les seins contrariés deviennent alors douloureux et développent diverses pathologies (voir page principale), non pas du fait de leur nature, mais simplement car on les a entretenus dans la plus grande passivité... ce qui s'avère on ne peut plus délétère !
Ce que fait le nobra
Le but premier de la pratique du nobra est de restaurer autant que possible le fonctionnement normal des seins. Cela passe par la redynamisation des systèmes lymphatiques et sanguins au niveau de la poitrine, par les mouvements naturels. Le confort que vous ressentez lorsque vous retirez votre soutien-gorge le soir, vient directement du relâchement des pressions et des contraintes, au niveau des seins mais aussi du torse et des épaules. De profonds changements vont alors se produire... de bons changements, qui vont changer votre vie et la rendre concrètement plus agréable au quotidien.
Comme nous l'avons vu tout au long de ce blog, chez les femmes qui ont évolué vers les seins libres, même partiellement, la poitrine connaît progressivement des transformations très positives lorsqu'elles s'allègent du soutien-gorge. Ce n'est pas un "miracle" quand on y réfléchit un peu. Cela s'explique simplement par une remise en fonctionnement normal de l'organe.
Sortir de la zone de confort
Mais pour ce faire, il va falloir un minimum de motivation. Il va falloir accepter de sortir de votre petite zone de confort. Nous savons toutes et tous ce qu'est la zone de confort... c'est un enfermement pervers reposant sur la politique du moindre effort et la peur de l'inconnu... Et bien aujourd'hui, il va bien falloir en sortir ! La zone de confort nous empêche de prendre de nouveaux chemins dans la vie, d'expérimenter, d'évoluer, d'avoir un autre horizon et d'avancer vers le bonheur. Il s'agit là de remettre en question de mauvaises habitudes installées depuis des années, dont le soutien-gorge fait partie intégrante.
Aller, je vais être un peu chiant, je vais me répéter et bien insister sur ce point : il va falloir sortir de cette foutue zone de confort qui ne vous rend absolument pas service. Vous allez voir : un peu de changement, ça fait le plus grand bien dans la vie 😉
La nécessité de prendre son temps...
Vous aurez peut-être aussi deviné intuitivement qu'en plus de la volonté, il vous faudra faire preuve de patience, et d'un minimum de méthode (un grand mot, c'est en fait très simple). Il est logique et vivement conseillé de progresser par étapes, afin de ne pas souffrir et de ménager votre poitrine, et ne pas entamer bêtement votre motivation. Pour beaucoup de femmes, cela ne se fera pas du jour au lendemain. La poitrine va évoluer, se renforcer d'elle-même.
Évolution des sensations
Étudions brièvement quelques résultats préliminaires d'une étude portant sur l'arrêt du soutien-gorge :
Comme le montre le graphique plus haut, le confort sans soutien-gorge est perçu différement selon les femmes. À l'arrêt, 25% ressentent rapidement du confort, 40% un inconfort... et les autres 35% ? Ni l'un ni l'autre, mais une situation intermédiaire, chez qui le nobra ne change pas grand chose...
L'évolution est très importante, puisque certaines sont rapidement à l'aise, contrairement à d'autres qui auront besoin d'une phase d'adaptation plus longue. Il faut compter jusqu'à 2 mois pour que la sensation d'inconfort disparaisse chez toutes les femmes (ce qui ne veut pas dire qu'elles se sentent toutes complètement à l'aise).
À 6 mois de nobra, plus de 90% des femmes se sentent mieux. Pour toutes les femmes restées 3 ans et plus dans l'étude, on tend vers 100% d'amélioration du confort... Bien sûr, cela ne veut pas dire que tout est parfait pour tout le monde, mais que clairement, avec l'habitude, de nombreux désagréments disparaissent et on gagne en confort sans soutif.
Les femmes de l'étude possèdent des poitrines variées, cependant les résultats présentés sont provisoires et l'échantillon gagnera à s'élargir au maximum.
Une rééducation des seins ?
Médicalement parlant, le passage au nobra consiste en une forme de rééducation des seins car depuis leur apparition à l'adolescence, les pauvres boobies n'ont en fait que très peu travaillé et sont un peu fainéant... leurs moyens naturels de soutien sont atrophiés, et même la chair est anormalement molle. Notez qu'il n'est pas forcément possible à l'avance de savoir combien de temps cette transformation prendra pour atteindre son plein potentiel. Ce n'est pas grave, car il ne s'agit pas d'une course, vous avez tout votre temps ! Donc prenez-le justement !
Lorsque vous n'êtes pas encore habituée à vivre sans soutien-gorge, il est tout à fait normal de connaître des tiraillements au niveau de la poitrine, surtout au début, mais ces petites douleurs vont progressivement s'estomper et disparaître. Attention : vous ne devrez pas pour autant souffrir le martyre, c'est parfaitement inutile et vous pourriez peut-être vous faire du mal, voire (dans une situation extrême) provoquer éventuellement des lésions. Rappelez-vous : si vous y allez pas à pas, vous ne risquez rien. Le but ultime est d'atteindre 100% de votre temps en mode braless (ou presque) sans forcer. Rappelez-vous toujours de votre objectif et surtout pourquoi vous le faites.
Je vous sens impatiente 😋 Maintenant, commençons...
La transition vers les seins libres : les 3 grandes étapes
Concrètement, je vous propose une feuille de route en 3 grandes étapes et quelques points clés à retenir pour réussir la transition. Vous devrez adapter la méthode selon vos propres besoins, vos difficultés et votre progression. Pour vous motiver, vous pouvez par exemple éventuellement noter par écrit vos prouesses quotidiennes et votre ressenti. Cela permet de garder un fil conducteur de votre progression.
Étape 1 : se libérer à la maison
Cette première étape est essentielle et va poser les bases de votre transition vers les seins libres... il faudra donc y consacrer du temps et un minimum de motivation. Il est bien plus rassurant de débuter dans un environnement calme et isolé, loin des pressions extérieures afin d'apprivoiser tranquillement toutes ces nouvelles sensations. Ça tombe bien, l'entraînement à domicile est justement idéal pour cela. Pas de stress, pas de pression, on peut y aller à son rythme 😉
- Dans un premier temps, en rentrant du travail, ainsi que les weekends, retirez systématiquement votre soutien-gorge chez vous, afin d'être à l'aise dans un environnement familier. Vous le faites peut-être déjà par confort, non ? Comme beaucoup de femmes, et c'est normal ! Au tout début, vous n'êtes pas obligée d'être 100% de ce temps seins libres, ménagez-vous si besoin des plages horaires, ou bien au contraire, faites comme vous le sentez au moment venu.
- Si vous rencontrez des difficultés, liées à une forte poitrine et/ou assez sensible, commencez durant une heure par jour (voire moins si nécessaire). Puis, lorsque vous arrivez à tenir cette durée sans trop de douleurs et que les tiraillements se font moins sentir, rallongez progressivement la durée, par exemple d'1H, par paliers successifs, jusqu'à réussir votre objectif des 100% à la maison. Ce principe des paliers successifs est un bon moyen d'entretenir votre motivation : il témoigne de votre progression concrète !
- Inutile de rappeler que durant la nuit, le port du soutien-gorge ou de tout autre accessoire de maintien compressif est totalement interdit ! (les pyjama/nuisette/t-shirt sont OK) La nuit est un moment privilégié pour laisser respirer votre poitrine et votre corps. Si vous en portez encore au lit, ce sera donc votre toute première étape.
- Au tout début de votre période de transition, vous ressentirez peut-être le besoin de ne pas trop bouger en étant seins libres, c'est normal. Voici une technique intéressante et simplissime pour vous aider : vous asseoir sur une chaise, bien droite, et lire tranquillement. Les seins vont travailler doucement mais sûrement, sans aucun risque de se faire mal. No stress. Buvez un thé et appelez votre chat. Le principe, c'est de confronter progressivement la poitrine à la gravité.
- Durant vos plages horaires seins libres, vous allez pouvoir vivre une vie à la maison tout ce qu'il y a de plus normale : détente, travail, ménage, bricolage, gym, jardinage, jeux avec les enfants, etc... Il n'y a pas de restrictions, vous faites ce que vous voulez, en acceptant que certaines activités seront un peu gênantes au début.
- Petit à petit, vous allez ressentir des changements importants. Il vous sera de plus plus agréable de bouger sans soutien-gorge. Vous y trouverez même du plaisir ! C'est normal, puisque les seins ne sont pas faits pour être enfermés, mais libres ! Au bout d'un certain temps, enfiler un soutien-gorge deviendra même... carrément désagréable ! C'est très bon signe en fait, cela signifie que votre corps s'est déshabitué à la contrainte des soutien-gorges !
- Prenez le temps chaque jour, d' observer vos seins devant un miroir, de les examiner, de les masser doucement, de les apprivoiser... et surtout de les aimer pour ce qu'ils sont. Ces moments d'observation et de réflexion sont vraiment utiles : cela permet d' intégrer votre poitrine à votre corps, de l'accepter, de ne plus considérer vos seins comme des organes étrangers, mais comme partie intégrante de vous-même...
- Vous remarquerez également jour après jour les petits changements positifs sur votre poitrine. " Mes seins semblent plus fermes, plus hauts et relevés, plus toniques, ils ne me font plus du tout mal comme avant... " Ce n'est pas juste une impression, les progrès ont déjà commencé, et vous êtes directement à l'origine du changement ! Votre corps vous remercie déjà !
En fin de journée
Ralonger la durée du nobra
Jamais de soutif la nuit !
Commencer doucement au début
Activités conseillées
Améliorations progressives
Se regarder dans le miroir
+ de fermeté, + de tonus
Suivant votre poitrine et vos difficultés, cette étape peut prendre plus ou moins de temps. C'est parfaitement normal. Certaines femmes passent en deux jours à l'étape 2 alors que d'autres ont besoin de... plusieurs mois ! Consacrez-y le temps nécessaire pour être prête dans votre corps et surtout dans votre tête. Cependant, ne vous reposez pas sur vos lauriers : tôt ou tard, il faudra bien passer à la suite... si besoin en se forçant un peu ! Mais n'oubliez pas qu'au delà des douleurs qui s'estompent progressivement, l'essentiel du travail est... psychologique. Presque tout le travail est mental, et c'est peu de le dire ! Motivez-vous, rappelez-vous votre objectif pour ne plus vous contenter de cette première étape, repoussez vos angoisses pour passez à l'étape 2 🙂
Bravo ! Vous avez déjà accompli la première étape... et ce n'est pas rien ! Vous sentez ce pouvoir, cette énergie, ce bien-être vous parcourir ? C'est la vraie vie ! Si vous n'avez plus de douleurs ou juste quelques tiraillements pas bien méchants de temps à autre, vous allez pouvoir passer à la suite du programme !
Étape 2 : Sortir sans soutien-gorge
À ce stade, bouger sans soutien-gorge est devenu facile et vous ne ressentez plus de douleurs pour la plupart des activités. C'est formidable n'est-ce pas ? Certaines femmes ressentent presque cela comme un miracle ! La deuxième étape va nous amener à repousser plus loin encore votre zone de confort... pour gagner en confort au quotidien et en assurance ! Maintenant on passe aux choses sérieuses : vous aller vous affirmer en société en osant sortir de chez vous... SANS cet accessoire inutile et culpabilisant !
C'est le moment de s'assumer 🙂
- Une fois bien à l'aise dans soutif à l'intérieur, il devient grand temps de sortir du nid ! Oui oui, un peu de courage, c'est l'heure du grand saut !! Vous ne pourrez pas repousser indéfiniment ce moment, il faudra bien se lancer et enfin se décider à sortir sans soutif. Commencez par vos sorties loisirs et sportives légères (vélo, marche, gym, etc. La marche est ce qu'il y a de plus évident pour commencer)
- Les vacances représentent une excellente occasion d'expérimenter tranquillement les seins libres à l'extérieur ! Le cadre est agréable, on est là pour profiter de la vie, et on ne connaît personne en dehors de son cercle rapproché. Que diriez-vous d'un petit challenge : partir sans aucun soutien-gorges dans le sac ! Un bikini suffit pour la baignade ! Et si vous vous sentez capable, allez-y même seins nus ! 😉
- Une nouvelle phase de tiraillements peut survenir. Elle correspond à un effort supplémentaire d'adaptation demandé à la poitrine. Comme d'habitude, ne forcez pas outre mesure. Rassurez-vous : vos seins ne risquent rien, ils ne vont pas se décrocher ni s'affaisser. Ils vont bouger davantage, peut-être même ballotter dans tous les sens, faire leur vie, mais en fait rien de bien méchant.
- Sortir de chez soi seins libres est psychologiquement un peu plus facile en hiver, avec des vêtements plus épais. Mais ce n'est pas une raison pour attendre le prochain hiver hein 😜 ! L'été quand il fait chaud, ce sera quand-même sacrément plus agréable... Il n'y a pas de période foncièrement plus propice, si ce n'est le moment que vous aurez décidé ! Alors ne tardez pas, sinon vous ne le ferez jamais !
- Gardez à l'esprit que la plupart des gens ne prêteront en réalité que peu d'importance ou ne remarqueront même pas que vous êtes seins libres. De toute façon : cela ne les concerne pas...
Besoin d'un petit soutien ?
- Si vous ressentez le besoin d'être un tout petit peu soutenue, ou juste rassurée, vous avez à votre disposition tout une panoplie d'accessoires substituables aux soutien-gorges afin de rendre plus discrète votre poitrine. J'en parle un peu plus loin sur la page les alternatives aux soutien-gorges
- N'ayez pas peur que l'on devine la forme de vos seins à traver vos vêtements. Vous êtes une femme, toutes les femmes ont des seins, qu'ils soient minuscules ou imposants, ils ont chacun leur forme particulière, ils sont beaux à leur manière, et vous ne les avez dans tous les cas pas choisis tels qu'ils sont, vous n'avez PAS à avoir honte de leur aspect ! Les gens n'ont pas à choisir pour vous. Par ailleurs, beaucoup d'hommes pointent sous leurs chemises... est-ce vraiment si différent lorsqu'il s'agit d'une femme ?
- Ne pas porter de soutien-gorge n'est en rien un caprice, c'est un choix de mode de vie qui vous appartient entièrement. Il est motivé par des raisons sérieuses de santé, de confort et d'épanouissement personnel. N'hésitez pas à les faire savoir si des personnes vous font des remarques désagréables. Le dialogue et l'échange valent mille fois mieux que de s'écraser bêtement. Les personnes qui font des remarques ignorent en fait la réalité sur les seins libres !
- Dans notre société où les apparences prennent une place certaine, on ne peut pas nier l'existence de ce que l'on nomme pudiquement le regard des autres. Néanmoins, il s'agit en réalité le plus souvent du regard que nous portons sur nous-même, de NOS propres jugements sur nous-mêmes... une forme d'auto-censure qui peut d'avérer absolument redoutable et délétère. Les pensées toxiques sont un poison que nous nous auto-administrons par pure ignorance et mésestime de soi. Oubliez cette culpabilité infondée, ne laissez pas les pensées toxiques vous gouverner !
- Entourez-vous en priorité de personnes bienveillantes que vous savez neutres ou favorables -- ou au moins pas foncièrement hostiles -- à la pratique des seins libres, voire même encore mieux, de femmes qui pratiquent déjà. Ce sera l'occasion d'un échange intéressant ! Parlez à vos amis femmes mais aussi hommes, de votre démarche, en prenant le temps de leur expliquer les raisons qui vous motivent.
- Nous passons beaucoup de temps à travailler. Si vous êtes une employée d'une entreprise, sachez que c'est aussi
en théorieen vrai votre droit de ne pas porter de soutien-gorge ! Il vous revient de vous affirmer si besoin, avec tact, bienveillance et/ou avec discrétion... Une partie est consacrée au sujet de l'entreprise un peu plus loin. - Certaines personnes vous feront des remarques déplacées, c'est presque inévitable. Cela peut venir de votre mère, de vos frères et sœurs, ami(e)s, inconnus, etc. Ce n'est pas agréable du tout, parfois même déstabilisant ! Ne vous laissez pas impressionner ! Ce sont souvent des mots prononcés trop vite, sans réfléchir, par conditionnement. Vous êtes une grande fille libre de ses actes, non ? Il s'agit le plus souvent d'ignorance, pensant bien faire (les fameux conseils des ami(e)s...) mais aussi de jalousie, ou juste de la connerie des gens... Dans tous les cas, peut importe ce qu'elles racontent ! C'est votre vie, c'est votre choix 😉
- Et le plus important : surtout arrêter de se prendre la tête... 😊
Sortir de la zone de confort
Partir libre en vacances
Ça tire encore un peu ? C'est normal !
Quelle période de l'année choisir ?
Qui y fait attention ?
Toutes les femmes ont des tétons, les hommes aussi
Le nobra est votre choix
Quel regard portez-vous sur vous-même ?
Bien s'entourer
Être seins libres est votre droit
Les remarques
Une seule chose à retenir ?
Vivre seins libres ne se limite pas aux frontières de la maison ! Vous pouvez parfaitement pratiquer à l'extérieur et même au travail. La démarche du nobra ne revêt son véritable sens que si l'on est sans soutien-gorge la totalité de la journée, 7j/7. Parfois, des concessions sont à envisager au travers de quelques accessoires substitutifs, mais c'est quand-même largement mieux que de continuer à porter un soutien-gorge contre vos principes, non ? L'important reste de s'échapper de l'oppression que représente un tel accessoire de torture...
Étape 3 : oui mais au boulot...?
Aie aie aie ! Nous abordons ici un point un peu "problématique", s'il en est ! Nous passons de nombreuses heures de notre quotidien au travail, et parfois dans des conditions difficiles, lorsqu'il fait chaud et que l'on transpire beaucoup par exemple, où que le métier est physique et demande du beaucoup de mouvements. L'envie vous as forcément déjà traversé l'esprit d'enlever votre soutien-gorge au travail, pour vous sentir plus à l'aise, voire aussi à l'aise qu'à la maison. Et c'est tout à fait normal de vouloir se sentir bien 😉 Le travail fait partie de la vie et il est dommage de se mettre mal à l'aise, pour une question de peur du regard des autres.
Il est tout à fait légitime de se demander ce qui est permis ou non sur son lieu de travail, et on peut s'interroger sur la tenue vestimentaire. Théoriquement, en France, un employeur peut tout à fait exiger une tenue de travail particulière. Cela peut aller d'un simple t-shirt de reconnaissance des employés de l'entreprise, à une tenue réglementée, souvent sanitaire ou liée à votre sécurité par exemple. En revanche, l'employeur ne peut pas vous obliger à porter ou non des sous-vêtements... Implicitement ou explicitement, l'employeur vous demandera le plus souvent simplement de rester dans le cadre des bonnes mœurs (en somme ne pas afficher distinctement sa poitrine sous une chemise transparente par exemple). Il existe évidement une marge d'appréciation qui dépend de chacun et chacune... et du milieu où vous travaillez. Le fait est aussi que certain(e)s patron(e)s se croient absolument tout permis ! Mais ça, c'est un autre problème...
Bref, pour résumer : en France, légalement personne ne peut vous forcer à enfiler un soutien-gorge. Mais comme cela relève de la théorie et que la réalité du monde est tout en nuances, vous serez parfois obligée de trouver une tactique pour rester en nobra. On va pas se laisser faire quand-même ! 😉
J'ai relevé 3 grandes attitudes possibles, et progressives :
- La discrétion : ne rien dire sur votre pratique du nobra au travail, ni changer quoi que ce soit à votre attitude habituelle, en arrivant tranquillement au travail, zen et sans culpabilité. Et vous savez quoi ? Il est fort probable que personne ne le remarque ! C'est en fait ce qui se passe dans la plupart des cas 😉
- L'explication : si quelqu'un vous pose des questions, voire une simple remarque, il suffit juste de répondre tranquillement, calmement, sans agressivité, avec tout le naturel du monde, pourquoi vous ne portez plus de soutien-gorge. Ne partez pas sur un a priori négatif !
- La ruse : Dans le cas ou le nobra pose clairement problème dans un milieu
un peu trop coincé, bon et bien... il va falloir un peu "ruser" et utiliser des accessoires comme les brassières, débardeurs, etc, et éventuellement des cache-tétons. Histoire concrètement d'avoir la paix... sans abandonner votre bien-être 😉
N'appréhendez pas
Même si ils/elles le remarquent, ce n'est pas grave, beaucoup de collègues ne diront rien, ou vous poseront juste des questions. Inutile de s’énerver pour autant, restez cool, hein. Pour ce qui touche à l'intime, on a souvent tendance à réagir trop fortement suite à une remarque. Le problème, c'est que les femmes ont tendance à se sentir coupables de faire du nobra. Vous allez devoir opérer un petit travail sur vous-même afin de vous enlever cette culpabilité qui vous bride.
Allez-y sans a priori
Pour aller au travail sans soutif, c'est comme pour le reste : il ne faut pas y aller avec un a priori négatif. Du genre tout le monde va le voir, ça ne va pas le faire, mon/ma bosse va me faire des reproches, etc. Se sont des pensées toxiques ! À force de vous répéter ce genre de choses, vous allez finir par y croire. Et de facto vous n'oserez jamais...
Il faut donc faire tout l'inverse ! Partez toujours dans un état d'esprit po-si-tif : ça passer comme une lettre à la poste, mes collègues s'en fichent de mes nénés, ici on est tolérants, etc. La vie change radicalement lorsque l'on accepte de changer sa manière d'appréhender les choses. Le nobra est un bon exemple de la loi de l'attraction.
En cas de problèmes...
Si vous vous êtes faite grillée ET que vous sentez que ça coince, gardez votre calme. Essayez d'aborder calmement le sujet en aparté, exposez clairement vos motivations. La communication et la sincérité peuvent plaider en votre faveur. Montrez que vous ne faites pas cela par provocation, mais parce que vous vous sentez mieux ainsi. C'est aussi comme cela que les mentalités peuvent changer !
En cas de refus, vous pouvez toujours tenter le joker dispense de soutien-gorge par votre médecin traitant. Un médecin doit normalement être à l'écoute de son patient, ce genre de demande ne devrait pas le choquer. Je ne sais pas si la pratique est courante, mais cela mérite vraiment d'être essayé ! 😉
Bien sûr, je ne vous encourage pas à entrer en conflit avec votre employeur, voire dans certains cas plus rares, à finir au prud'hommes pour une bête histoire de soutien-gorge, ce serait dommage, sauf si vous estimez évidement que votre boulot vous insupporte que vous n'avez plus rien à perdre... ce qui est peut-être le cas...
Qui sont vraiment vos collègues ?
On part du principe que vous avez fait le nécessaire pour que cela ne se voit pas de trop, avec une chemise opaque et bien fermée par exemple, histoire de ne suggérer aucune ambiguïté. Que pensez-vous d'une personne qui vient toutefois de remarquer vos seins libres et vous lance une remarque désobligeante ? Manque de tolérance ? Esprit étroit ? Jalousie ? Simple écart culturel ? ou un con de plus sur terre ? Pour une paire de tétons, il y a de quoi s'interroger !
Le nobra est salvateur, et il a aussi cette particularité de vous permettre de déceler les personnes qui parlent dans votre dos, les esprits étroits, les jaloux, les obsédés, les dominateurs, etc. Ces personnes méritent-elles de travailler avec vous ? Ce n'est pas vous la fautive, ce sont juste eux et elles qui sont de gros nuls ! C'est peut-être le moment de chercher une entreprise plus en phase avec vous-même...
Pour résumer cette partie sur le nobra en entreprise, c'est très simple : ne vous prenez pas la tête ! Souvent la situation n'est pas différente du reste de votre vie. Le nobra dans la vie professionnelle n'est que la continuité du nobra dans la vie privée ! Autorisez-vous simplement à étendre le nobra au travail. Et si vous rencontrez des problèmes, vous aviserez tout simplement !
Cette partie sur le nobra en entreprise était riche en remises en questions. On se dit que lorsqu'on y est arrivée, c'est bon, on a tout fini... pas si sûr ! 😮 À ce stade, vous pensez peut-être avoir accompli votre transition à votre plein potentiel ? Et bien peut-être pas... détrompez-vous ! Comme beaucoup de femmes, vous faites plus ou moins de sport, vous pensez certainement qu'un soutien reste nécessaire, voire juste obligatoire, pour vous agiter dans tous les sens ? Vraiment ? Le contraire pourrait vous étonner ! 😁
Bonus : étape 4 - Pour aller plus loin : le sport sans soutien-gorge
😈 Attention, sans brassière le sport fait peur ! 😈
Cette quatrième et dernière étape est facultative... mais il serait bien dommage de ne pas poursuivre la lecture, et une fois avisée, d'au moins tenter l'expérience ! Pour un certain nombre d'entre vous, il s'agira peut-être de l'étape la plus difficile. Oui, le taf nénés libres c'était rien à côté 😈
Comment pensez-vous que les femmes géraient leur seins au quotidien avant l'invention des soutien-gorges, hum ? Déjà elles ne se posaient pas autant de questions superflues qu'aujourd'hui ! Elles faisaient avec une poitrine qui le plus souvent n'a jamais été maintenue, donc habituée aux mouvements, au travail physique, à courir, etc... à la vie réelle en somme. De plus, les seins ont longtemps été plus petits qu'ils ne sont aujourd'hui, ce qui facilitait les choses.
Lors de cette dernière étape, nous allons chercher à repousser encore plus loin vos limites physiques et psychiques 🤪 En somme, lever une barrière mentale artificielle et culturelle : accepter que vos nichons vont se retrouver à jouer la zumba version free style pendant le sport 😮 Mais non revenez je vous assure...! Balancé comme ça, c'est chaud.
Donc, si on résume : cet ultime challenge consiste à réussir à vous passer de brassière pour vos activités sportives. Pas forcément toutes les activités, mais la plupart. Le but est d'atteindre un maintien minimal avec par exemple un simple débardeur, voire pas du tout avec un t-shirt large. L'objectif est d'aller encore plus loin dans le renforcement naturel de la poitrine, mais aussi de se libérer complètement des entraves pendant les activités sportives, ce qui vous fera gagner en confort dans de nombreuses activités. Le tout bien sûr sans chercher à se faire mal.
Le sport sans brassière renforce un peu plus encore la poitrine, à condition de ne pas faire n'importe quoi, et pour cela on en parle en détails plus loin.
Cette idée du sport seins libres est clairement dérangeante puisque les jeunes filles et les femmes ont toujours été matraquées par le "mantra" selon lequel, elles devraient absolument porter des brassières pendant le sport, sinon leurs seins vont s'autodétruire et pendre jusqu'au nombril 😧 Vous allez comprendre que la réalité est bien plus subtile que cela 😏 Plusieurs facteurs entrent en jeu. Examinons tout cela.
Points-clés de compréhension 1/2
- Pour la plupart des femmes, contrairement à ce qui se raconte partout, les brassières de sport ne sont en réalité pas forcément utiles, elles sont mêmes inutiles pour les petits bonnets : A, B et même C ! Les exercices physiques tendent vers un renforcement des ligaments de Cooper, ce qui améliore la tonicité et l'aspect de la poitrine.
- Le sport sans brassière représente le stade ultime de la liberté mammaire. L'amplitude des mouvements est maximale, la poitrine bouge beaucoup, le drainage lymphatique fonctionne à son plein potentiel et assainit en profondeur les seins. Si ces mouvements sont perçus comme inconfortables au début, cela ne durera pas : les sensations changeront complètement et deviendront même à terme agréables. Le mouvement des seins devient en soi agréable ! C'est simplement une question d'habitude.
- Vous pouvez pratiquer vos activités sportives avec divers types de vêtements et supports non compressifs. Les débardeurs serrés assurent par exemple un maintient minimal en limitant les mouvements de la poitrine, mais en la laissant toutefois s'exprimer librement.
- Les tétons peuvent éventuellement être irrités par frottements durant l'exercice, surtout s'il est long avec des mouvements répétitifs, comme la course à pieds... et cela, sachez, même chez les hommes ! Une astuce simple et efficace consiste à appliquer de petits pansements classiques sur les tétons avant l'exercice. Ça marche au top et la solution ne coûte vraiment pas cher !
- Les différents sports n'ont pas le même niveau de sollicitations. La course à pied est par exemple un exercice exigeant qui travaille beaucoup certaines parties, comme les genoux qui doivent encaisser jusqu'à 4-5 fois le poids du corps ! Les seins sont également confrontés à des forces importantes qui les déforment, mettant à l'épreuve leur résistance, et les tiraillent, ce qui est à l'origine des douleurs pour des seins non entraînés.
- On a cru pendant longtemps que la poitrine était incapable d'encaisser ces mouvements ni de s'y adapter... Or des études récentes ont montré que cette conception est fausse et qu'en réalité les seins se renforcent d'autant plus avec l'effort.
Points-clés de compréhension 2/2
- Les sports comme le vélo, la gymnastique, le fitness, la musculation, la lutte, la marche, l'escalade, sollicitent peu ou modérément la poitrine. Ils sont donc agréables et relativement sûrs pour les habituées du nobra.
- À contrario, l'équitation, la course à pied, le 500m, et tous les sports imposant des mouvements brusques et répétés, peuvent éventuellement poser des problèmes d'inconfort aux femmes avec une poitrine généreuse, même si ce n'est en fait pas systématique. J'ai rencontré des femmes avec un bonnet D, voire davantage, qui pratiquent l'équitation ou la course à pieds sans brassière, avec juste un débardeur... Pour elles, cela fonctionne bien ! Cependant, on ne peut pas généraliser et affirmer que que cela soit possible pour toutes les femmes bien dotées par la nature. Beaucoup de facteurs entrent en jeux : par exemple la qualité de la peau, ou encore que celles qui n'ont (presque) jamais porté de SG soient clairement avantagées.
- Commencez par les sports les moins exigeants pour les seins : vélo, fitness, musculation, escalade... puis si vous aimez ainsi, progressez vers ceux qui sollicitent davantage la poitrine : course, équitation... Il y a bien davantage de sports doux avec la poitrine que de sports agressifs, c'est une bonne nouvelle !
- Certaines femmes avec une forte poitrine rencontreront des difficultés à se passer d'un maintien lors d'activités physiques intenses, comme la course à pied. Cela est tout à fait normal. Le message de freetheboobies.fr n'est aucunement de vous pousser à réaliser des choses inadéquates et stupides, mais au contraire de réajuster par le haut vos limites. Si en persévérant durant quelques semaines, vous n'y arrivez pas... alors ne forcez pas et utilisez une brassière adaptée plutôt que de vous blesser inutilement.
- Dans le cas de l'équitation, si vous restez au pas, vous n'avez en réalité pas besoin de brassière de maintien. Pour le trot et le galot, la poitrine se met à bouger, parfois beaucoup, et peut-être que vous aurez mal (ou pas). La brassière spéciale en équitation est une question de ressenti et de confort, rien ne vous oblige à en mettre si vous n'en ressentez pas le besoin.
- Pour casser ou endommager les ligaments de Cooper, il faut vraiment le faire exprès ! La douleur vous arrêtera bien avant ! Comme en musculation, il y a une différence fondamentale entre ressentir une tension et ressentir une douleur. Il faut savoir s'écouter, et écouter son corps. Détruire sa poitrine avec le sport est donc moins fréquent qu'on le pense et relève d'excès réguliers.
- Pour chaque sport, à vous de choisir suivant votre ressenti, si vous souhaitez maintenir votre poitrine avec une brassière de sport, ou pas. Ce n'est pas trop important si vous restez seins libres le reste du temps ! Mais surtout comprenez bien : soit vous mettez une brassière de sport, soit rien du tout ! Ne portez pas de soutien-gorges classiques pour vos activités sportives, ils ne sont pas fait pour cela et vont vous blesser ! Et bien sûr JAMAIS D'ARMATURES !!
Pratiquer ses sports sans brassière est un choix personnel, qui dépend de votre ressenti, de votre confort pendant l'effort, du type de sport, de son intensité, etc. Les études actuelles valident les effets bénéfiques du sport sans brassière sur des femmes jeunes avec des bonnets A, B et C, mais ne permettent pas à ce jour pas de généraliser aux bonnets plus importants ni à tous les cas de figure. Tout dépend de votre situation et comment vous vous sentez sans maintien. Il est important de garder un certain discernement et de sentir ses limites, qui évoluent aussi avec le temps et les événements de la vie. Lorsqu'on est jeune, c'est beaucoup plus facile, alors profitez-en !
En conclusion, si vous arrivez à vous passer de brassière durant le sport, je ne peux que vous féliciter pour vos efforts ! Si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas grave, vous avez déjà fait l'essentiel en vous en passant au quotidien 😉
Compléments : quelques petites choses à savoir...
Voici quelques rappels qui peuvent s'avérer utiles...
- L'exercice de la descente des escaliers est assez révélateur de votre progression. Il s'agit d'un bon indicateur de la capacité de votre poitrine à résister au étirements, donc forcément du renforcement des ligaments de Cooper et des autres moyens de maintien naturels. Haut les mains ! Un jour, vous arriverez à les descendre rapidement sans vous tenir les seins, cela sans aucunes douleurs... vous en aurez fait du chemin !
- Le mal de dos peut avoir de nombreuses causes, dont le port du soutien-gorge. Le soutien-gorge ne permet pas aux muscles du dos de travailler et de supporter le poids de la poitrine, entraînant un affaiblissement musculaire délétère. Il est dans tous les cas très utile de faire travailler les muscles dorsaux (exercices de renforcement musculaire) en salle de sport sous la direction d'un coach, ou chez vous en suivant un protocole d'exercices adaptés.
- Même si travailler les pectoraux est utile en soit, cela n'améliore pas la tenue de la poitrine. À contrario, des dorsaux développés projettent le buste en arrière, ce qui est hautement plus bénéfique sur la présentation de la poitrine !
- Au bout d'un moment, vous ne vous rendrez même plus compte que vous ne porterez plus se soutien-gorge ! Incroyable ? Non, c'est juste que la nature est bien faite ! :-)
Un aspect important de la démarche est de laisser le temps à votre poitrine de s'adapter. Soyez patiente. Il vous faudra probablement quelques jours, qui peuvent aller à quelques semaines, voire plusieurs mois dans le cas d'une très forte poitrine, afin d' apprivoiser ces nouvelles sensations et vous habituer complètement aux seins-libres... ainsi que pour en mesurer pleinement les bénéfices ! D'une femme à l'autre, les disparités dans le temps nécessaire pour cette transition sont importantes et illustrent toute la variété des situations personnelles.
Si pour une poitrine menue la transition peut se faire très rapidement -- ça tire un peu 24H et après fini, plus jamais de soutifs ! -- pour les poitrines généreusement pourvues au contraire, il faudra souvent compter un délai supplémentaire, parfois important (de plusieurs mois), en progressant par paliers plus petits, à votre rythme propre, c'est très important. Un certain nombre de femmes croient que la transition s'opère forcément du jour au lendemain pour tout le monde, ce qui est une grossière erreur... pour les fortes poitrines, c'est souvent plus compliqué et long. Ne cherchez donc pas à y parvenir trop vite, vous pourriez vous faire mal inutilement... Dans tous les cas, vous aurez besoin de volonté et de détermination !
Bon courage ! Ne perdez pas de vue que la récompense suivra vos efforts ! L'effort en vaut la peine !
Pourquoi mes copines y arrivent plus facilement que moi ?
Nous l'avons vu précédemment, il peut être plus ou moins long et plus ou moins facile de se détacher des soutien-gorges. Il n'existe pas d'algorithme permettant de dire combien de temps il vous sera nécessaire. Pourquoi tant de différences d'une femme à l'autre ?
- Le volume de la poitrine. Plus les seins sont gros, donc lourds, plus il faudra de temps à la poitrine pour s'adapter
- L'état des moyens naturels de soutien, dont font partie les ligaments de Cooper et la peau. S'ils sont atrophiés et/ou fatigués, des douleurs peuvent être ressenties durant les exercices, ce qui demande plus de temps.
- La forme et l'ancrage de la poitrine sur le torse. Des seins uniformément répartis ont théoriquement une surface de tension plus également répartie aussi, ce qui facilite la transition. Inversement, les seins très ptôsés ont une zone de tension plus concentrée
- La sensibilité propre des seins. Elle dépend de chaque femme, certaines poitrines étant naturellement très sensibles, d'autres au contraire assez peu
- Votre rapport à cette petite douleur : si vous pensez tout le temps à vos seins qui tiraillent, elle ne risque pas de vous lâcher! N'oubliez pas qu'elle finira par disparaître.
- Votre acceptation de ce nouveau style de vie. Pour la plupart des femmes, le travail est en réalité à 90% mental, psychologique. La peur du regard des autres est une barrière invisible et infondée, contre laquelle il vous faudra lutter. Et il n'y a que vous qui pourrez le faire!
Le vrai problème des seins libres est surtout... psychologique !
Nous venons de voir ensemble une méthode simple et progressive pour réaliser la transition vers les seins libres. Malgré toutes les difficultés au quotidien que peuvent rencontrer les femmes à se passer de soutien-gorges, la dimension psychologique est en fait de loin, de très loin, le plus grand obstacle ! Car oui, le passage au nobra est en réalité essentiellement une question de mental, de volonté, d'envie d'évoluer, de se surpasser, de passer à autre chose dans sa vie... et sans se laisser influencer par le regard d'autrui.
J'entends déjà certaines grogner ! Pourtant, après avoir lu énormément de témoignages, parcouru de nombreux forums, discuté avec les femmes autours de moi, je peux vous assurer que les difficultés à abandonner les soutien-gorges sont au moins à 80% de nature psychologique ! Nous savons que les douleurs rencontrées sont passagères et finissent par disparaître tôt ou tard. La douleur n'est finalement que le symptôme d'une étape d'adaptation, des sensations qui évoluent nécessairement, car rappelons-le encore, l'autonomie des seins et leur résistance naturelle sont largement sous-estimées !
Ennemi n°1 : la peur
D'ordinaire, lorsqu'elles se retrouvent sans soutien-gorge, beaucoup de femmes s'arrêtent au premier stade des tiraillements et sont persuadées de ne pas pouvoir s'en passer, sous l'influence de la peur :
- Peur d'abîmer sa poitrine, par méconnaissance des capacités physiques du corps. Pas étonnant vu tout ce qui se raconte dans la société et des idées reçues transmises de mères en filles...
- Peur d'être jugée par les hommes... et surtout par les autres femmes !
- Peur d'être cataloguée de fille/femme facile, aux "mœurs légères"
- Peur de sortir de la norme, le conformisme étant plus confortable que la transgression
Il ne s'agit que de peurs... et vous savez que dans le fond, elles sont totalement injustifiées... maintenant, que vous en avez pris conscience, il faut apprendre par vous-même à les combattre et à surmonter vos angoisses !
Le vrai combat est en nous-même...
Je vais vous révéler un secret primordial : le combat est avant tout en nous-même, ou plutôt, contre nous-même, contre nos habitudes, nos idées reçues, nos peurs, notre zone de confort...
En France, nous vivons dans un pays relativement libre. En ce qui concerne le nobra, aucune loi ne vous oblige à porter un soutien-gorge. Quel que soit votre entourage, ce ne sont pas les gens qui vous entourent qui prennent la décision. L'avis de votre famille, de vos amis, on ne va pas se mentir, quoi que l'on en dise, cela compte évidement et idéalement, on aimerait bien obtenir le soutien total de tout le monde plutôt que la désapprobation de quelques-un(e)s, qui peuvent parfois nous déstabiliser et semer le doute sur le bien-fondé de nos actes...
Pourquoi vouloir plaire à tout le monde ?
Le but de la vie n'est certainement pas de plaire à tout le monde en toutes circonstances. Si vous êtes obsédée à ce point par votre image, il faudra inévitablement travailler sur vous afin de mettre en accord la réalité avec vos aspirations. Jusque là, vous vous êtes très probablement vous-mêmes interdites de vivre vos envies ! C'est-à-dire que vous vous êtes auto-censurées, par peur ou parce que quelqu'un vous a fait un simple reproche, justifié ou non. C'est évidement profondément dommage !
Ne pas trop accuser la société
Il est en fait assez puéril et stérile de chercher systématiquement la cause de nos problèmes dans le comportement d'autrui, car le pouvoir réel est souvent en nous... mais nous l'ignorons. Vous pouvez invoquer autant que vous pouvez les méfaits de la société patriarcale, vous pouvez critiquer à tort ou à raison les hommes sur bien des aspects, râler et vous placer continuellement en victime. En quoi votre quotidien changera-t-il pour autant ? Si vous avez les idées, il vous revient de les mettre en application, sans quoi elles ne servent à rien.
La réalité, c'est que chaque matin, personne ne vous oblige à vous enfermer dans un soutien-gorge. Prenez-en pleinement conscience ! Si vous n'aimez pas les soutien-gorges, alors il en va de votre pleine responsabilité de ne pas en porter ! Si vous comprenez cela, vous avez tout compris !
EN RÉSUMÉ :
- La transition vers les seins libres implique de sortir de votre zone de confort ! La période de transition est un effort nécessaire pour accéder à un niveau plus élevé de bien-être.
- La poitrine se maintient naturellement d'elle-même. Si vous suivez cette méthode, doucement et progressivement, vous n'avez rien à craindre. La transition peut prendre du temps, mais c'est tout à fait normal.
- Vous avez la liberté et l'intelligence d'adapter votre pratique en fonction de vos besoins et de la situation. Pour ce faire, de nombreuses alternatives aux soutien-gorges existent, simples et efficaces.
- Encore une fois, il est parfaitement légitime de ne pas porter de soutien-gorge, y compris au travail. Vous n'avez pas à vous sentir coupable de vivre ainsi. C'est le problème de ceux qui vous critiquent... pas le vôtre !
Oui mais quand-même... c'est compliqué !
C'est tout-à-fait compréhensible. Lors d'une phase de transition, on a souvent besoin de se rassurer, de compenser un peu avec des paliatifs, sur une durée plus ou moins longue. Je pense aussi aux femmes qui se sentent mal à l'idée de se retrouver sans soutien-gorge en public. Pas de soucis. Le nobra, ça ne veut pas forcément dire sans rien du tout sous le t-shirt. Tout dépends de vous, l'important c'est de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.
Historiquement, je parlais des alternatives aux soutifs ici, mais j'ai décidé d'y consacrer un article dédié. Évidement, c'est mieux ainsi, on y gagne toujours à faire les choses bien comme il faut 😉 Je vous invite donc à découvrir l'article dédié aux alternatives :
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